Le 23 juin 2016, quelque 17,4 millions de Britanniques (51,9% des voix) votent en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, à l'issue d'une campagne axée sur l'immigration et l'économie. La participation est de 72,2%. Photo: Adrian Dennis/AFP
Nigel Farage, député européen et fondateur du Parti pour l'Indépendance du Royaume Uni (UKIP), emmène le camp du "leave". Le Royaume-Uni, qui avait rejoint la Communauté européenne en 1973, devient le premier pays à décider de sortir de l'UE. Photo: Ben Stansall/AFP
Au lendemain du référendum, le Premier ministre conservateur David Cameron, partisan du maintien dans l'UE, démissionne. Photo: Ben Stansall/AFP
Fin juin, un des leaders du camp du Brexit, Boris Johnson, favori pour lui succéder, renonce à briguer le poste. Photo: Adrian Dennis/AFP
Le 13 juillet, Theresa May, une eurosceptique qui s'était finalement rangée dans le camp du maintien dans l'UE, devient Première ministre. Photo: Justin Tallis/AFP
Un nouveau ministère dédié au Brexit, le DExEU, est confié à David Davis, ex-secrétaire d’État aux Affaires européennes. Boris Johnson devient ministre des Affaires étrangères. Photo: Justin Tallis/AFP
Le 17 janvier 2017, lors du discours dit de Lancaster, Theresa May expose ses plans pour le Brexit en défendant une rupture "claire et nette" avec l'UE. Son pays ne peut "pas continuer à faire partie du marché unique", incompatible avec la priorité de Londres: la maîtrise de l'immigration européenne. Elle plaide également pour une sortie de l'union douanière. Photo: Leon Neal/AFP
Le 29 mars 2017, le président du Conseil européen Donald Tusk reçoit la lettre de Theresa May activant l'article 50 du Traité de Lisbonne: le processus du Brexit est officiellement enclenché. Photo: Emmanuel Dunand/AFP
Désireuse d'asseoir davantage son autorité avant d'entamer les négociations avec l'UE, Theresa May convoque des élections législatives anticipées. Photo: Daniel Sorabji/AFP
Les législatives se soldent, le 8 juin 2017, par un revers pour Theresa May. Donné largement vainqueur, son Parti conservateur perd sa majorité absolue et doit s'allier avec le petit parti ultra-conservateur nord-irlandais DUP. Photo: Ben Stansall/AFP
A Florence (Italie) le 22 septembre 2017, Theresa May affirme son intention de maintenir les liens actuels avec l'Europe pendant une période de transition d'"environ deux ans" après le Brexit. Cette période d'ajustement offrirait au Royaume-Uni la possibilité de continuer à commercer librement avec le bloc européen, ce que réclament les milieux d'affaires, inquiets d'une sortie sans filet. Photo: Glyn Kirk/AFP
Le 8 décembre 2017, Jean-Claude Juncker et Theresa May annoncent un accord initial sur les trois dossiers prioritaires de la séparation: le règlement financier, les droits des citoyens expatriés et le sort de la frontière irlandaise. Cela ouvre une seconde phase de discussions, sur la relation future entre Londres et l'UE, sur le plan commercial en particulier. Photo: Emmanuel Dunand/AFP
Le 6 juillet 2018, depuis la résidence de campagne de Chequers, Theresa May expose son plan pour une relation commerciale post-Brexit: maintenir les échanges industriels et agricoles en créant une "zone de libre échange" avec les 27 et un "nouveau modèle douanier". Photo: Daniel Leal-Olivas/AFP
Cet adoucissement de la position britannique provoque la démission de deux poids lourds du gouvernement: David Davis, remplacé par l'eurosceptique Dominic Raab (photo), et Boris Johnson, à qui succède Jeremy Hunt. Photo: Tolga Akmen/AFP
Réunis à Salzbourg, en Autriche, les 19 et 20 septembre, les dirigeants européens rejettent les propositions de Theresa May et demandent à Londres de "retravailler" sa copie. La presse britannique juge Theresa May "humiliée". "Nous sommes dans une impasse", réplique le 21 la dirigeante, qui demande à être traitée "avec respect". Photo: Joe Klamar/AFP
Après l'intensification des discussions, la question du maintien d'une frontière invisible entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande après le Brexit demeure le principal point d'achoppement des négociations. Photo: Paul Faith/AFP
Le 13 novembre, Downing Street annonce que les négociateurs britanniques et européens, menés par Michel Barnier, sont finalement parvenus à conclure un projet d'accord. Cet accord technique doit encore être validé au niveau politique par les deux parties. Photo: Ludovic Marin/AFP
Theresa May devra maintenant convaincre les ministres de son cabinet, très divisé sur le Brexit. L'accord devra ensuite être entériné par les dirigeants européens, puis par les parlements britannique et européen, ainsi que les assemblées nationales des 27. Photo: Ben Stansall/AFP
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